dimanche 4 mars 2012

Le rire, la preuve par l'épistémologie


Il vient nous parler du rire, dans une masterclass, une conférence, un séminaire ou que sais-je encore, et ce faisant il nous fait rire. Cela peut paraître un peu too much et pourtant ça marche. Y compris le coup de la masterclass. "Pour une fois qu'un cours me plaît vraiment...", commentait hier soir une jeune fille sur Facebook, de retour du spectacle. Avec Jos Houben (pedigree sacrément édifiant), on passe une bonne soirée à solliciter autant nos neurones que nos zygomatiques. Et si l'on comprenait mieux en riant ? Peut-être que les idées font mieux leur chemin jusqu'à notre mémoire lorsque la gorge est déployée ?
J'ai aimé son accent belge... charmant, dès les premières secondes ! Il utilise de plus un vocabulaire choisi et riche, et l'on sent le polyglotte en lui. Il se moque de lui-même avant tout et sait parfaitement réutiliser les apparemment vieilles recettes de l'anthropomorphisme, qu'il nous explique par le menu avant de nous en donner une petite démonstration avec une poule et une vache dans une galerie d'art contemporain. Un régal. Et puis je n'avais jamais vu personne imiter un camembert. Pourtant, comme il l'avance si justement, tout le jeu est dans le nom même de ce fromage. Il y a de la poésie, de la danse peut-être même là-dessous. Il est très fort.
Après ce spectacle, impensable d'imaginer à nouveau la dignité comme avant. Exclu de trébucher encore une fois sans penser à lui... C'était L'Art du rire, il maîtrise l'un comme l'autre et je vous souhaite de le trouver sur votre chemin un soir de découragement ou de tristesse, il fait du bien !

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